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*lys*

8 avril 2013

Forêts Célestes.

Il est possible que j’ai oublié de te rappeler

Il est possible que j’ai oublié ton nom, ton odeur, ta voix

Il est possible que mes cheveux au vent tout ça

Que je me sois cassé loin tu vois

 

Les montagnes fauves, les forêts célestes

Et le cours de la vie comme celui de l’eau.

 

Il est possible, plausible après tout

Que tout ça reste loin derrière moi

Les nuits enfumées, les gueules de bois

Ta tronche de travers, ton regard flou

 

Que j’oublie tout

Devant les montagnes fauves, les forêts célestes

Les jeux d’ombres et le silence fou

Le fil de ma vie comme celui de l’eau

 

Il est possible que j’abandonne

Que je m’abandonne

Que je crache à la gueule des souvenirs

Que je crache à la gueule de ton sourire

 

Que je te dise tu sais j’ai bien réfléchis

En fin de compte tout ça c’est fini

La gorge sèche et les yeux imbibés

La peur au ventre, le sang au nez

 

Il est possible que je quitte

Ta pomme, la ville, mes habitues polluée

Que sans réfléchir je prenne la fuite

Vers de nouvelles contrées

 

Les montagnes fauves, les forêts célestes

Le reflet luné, le matin très tôt

L’odeur de la mousse, de la terre et du reste

Et le cours de ma vie comme celui de l’eau.

 

Je ne suis pas contre l’idée de t’oublier tu sais

Oublier les matins froids et les nuits creuses

Mes traits tirés et tes mains baladeuses

Je ne suis pas contre l’idée de te laisser

 

A d’autres sourires

D’autres bras, d’autres draps

Te laisser petit mourir

Dans d’autres que moi

 

Te laisser partir partir partir

Loin de ma tête

Faire entrer le vent dans mes poumons

Et le soleil comme une fête

 

Je marche loin maintenant

A travers nuit, à travers champs

Les montagnes fauves, les forêts célestes

Et le cours de la vie comme celui de l’eau.

 

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6 janvier 2013

Autoportrait.

J'ai changé

28 décembre 2012

Why don't you let me go ?

29 novembre 2012

Epouse-moi.

27 novembre 2012

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Quand je ferme les yeux je vois des verres. Et dans la torpeur de mes insomnies nocturnes, je me regarde servir des bières à des clients imaginaires. Mes doigts sentent le café, mes cheveux le rôti de veau. Je travaille le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, et le vendredi. Nous n’avons pas de tenue réglementaire. Heureusement. Je suis payé le 26 du mois. Suivant. Je connais par cœur le prix, d’un menu et un café, de trois cocas en terrasse et de quatre bières blanches. J’appelle mes clients par le nom de leur boisson préférée. « Café et café allongé », « monsieur Brouilly » et « le mec pinte citron ». Je sers à boire. Voilà mon travail. Un perroquet est un pastis avec de la menthe, une tomate est un pastis avec de la grenadine, une mauresque est un pastis avec de l’orgeat. Chaque jour, je joue à être aimable, disponible et de bonne humeur. Je joue. Voilà mon travail. Le client pense qu’on lui appartient. Ayez un amoureux et il vous regardera avec des yeux étonnés. Comme si cette folie ne faisait pas partie du contrat. Le client n’a pas peur de vous demander si vos seins sont des vrais, si vous dormez nue et de vous traiter de « misérable serveuse ». Vous êtes un mystère pour lui. Un concept. Un client élégant peut devenir très inconvenant après avoir vidé quelques verres. Je plie la terrasse à 23h. Je fais des piles de quatre avec les chaises, je glisse ma main gauche sous la première, ma main droite sous la dernière et soulève le tout sur mon dos. Je transporte les tables deux par deux. L’été  il peut y avoir jusqu’à 35 tables à ranger en terrasse. Et le double de chaise.

A partir de quand arrête t-on de grandir pour vieillir ?

 

 

 

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