Ironie.
Le garçon en face de moi dans le TGV Paris-Rennes, il écoute du jazz bien au fond de ses écouteurs mais moi je l'entends quand même et ça me réjouit qu'il y ai encore des gens à vingt ans qui écoutent du jazz sans avoir physiquement l'air totalement has-been. Les choses ne sont pas toujours comme elles en ont l'air. Tout est toujours plus complexe. Et c'est pas plus mal parfois. Même si la simplicité a son charme. Est plaisante. Je pars de Rennes et je pense aux milliers d'autres villes où je pourrais aller avec des écouteurs et de la musique gaie. Avec ma nudité d'esprit et la conscience de mes conneries. Des mes croyances. De ma naïveté. Il est rare que j'admette ma naïveté. Il est rare que j'admette. J'ai merdé. Je le sais. Je suis désolée. Même si je sais que tu es loin et que fuir n'a plus aucun sens maintenant... Je n'arrive pas bien à savoir ce que c'est comme jazz. Peut-être que je suis trop jeune. Moi aussi. Finalement.