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*lys*
10 juillet 2008

Ambulances.

Vous les filles vous avez fait de nous des midinettes. Vous voulez des hommes forts. Des virils. Des machos. Mais en réalité vous nous avez brisé. Vous avez brûlé vos soutien-gorge et nous maintenant on est là comme des cons à vous regarder sans vraiment pouvoir vous toucher.

J’aurais pas dû écouter à travers la porte. Mais moi les la curiosité est un vilain défaut je croyais que c’était des conneries. Des trucs de nanas. Et bien non. Faut pas. Les choses qui sont dites derrière des portes devraient rester derrière des portes.

Elle venait de me quitter et moi j’aime pas les filles qui me quittent. Je préfère partir avant qu’on me largue. Mais là j’ai pas vu le coup venir. Ou j’ai pas voulu le voir venir. Tu passes la soirée avec Agathe, ta copine dépressive qui ne va pas bien du tout… Soit. Ca sent l’arnaque mais soit. Je lui laisse le bénéfice du doute... Elle revient à six heure du mat’ pour se glisser dans notre lit avec cette odeur de sexe qui me tient en éveil. Et là tu sais. Au plus profond de toi tu sais qu’Agathe était peut-être pas si dépressive que ça. Je me tourne vers elle. Elle me refuse un baiser. Je te quitte Fred. Ca m'éclate la gueule. Résonne à l'infini... J'aurais dû y penser avant... La rage ne sert à rien, je me suis retourné et rendormi. Le ventre noué et l’ego en miette. Je ne suis pas le genre d’homme qu’on rejette.

Son côté du lit est vide au réveil. J’entends quelques bribes d’elle dans la pièce d'à côté. Au téléphone. Peut-être avec Agathe. Peut-être pas. Elle doit me penser endormi. J’aurais pas dû écouter à travers la porte. Partir. La tête haute et l’honneur sauf. Je lui ai dit ça ce matin en rentrant. Mon sang ne fait qu’un tour. Je colle mon oreille. Je pouvais plus… La curiosité me ronge. Grouille dans mon bide. Fourmille dans mes tempes. Oui hier on a été au Maldany puis chez lui, c’était bien. Et là sa copine doit sortir un truc du genre tu l'as dit à Fred? J’ai un sourire ironique alors qu'elle répond: non, on ne tire pas sur une ambulance...

On ne tire pas sur une ambulance…

Vous les filles, vous nous avez brisé, piétiné, ratatiné. Vous les filles, vous avez fait de nous des mauviettes, des faibles…des ambulances.

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