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*lys*
16 novembre 2008

Doctrine du Front Anti Allumeuses.

For a better life…

    Ce mémo tire son origine de la perversité d’une partie nuisible du genre féminin, de son manque de pondération et de son hypocrisie. Tout homme normalement constitué adhérera à notre propos. Il y a au sein de cette gent féminine une part non négligeable d’énergumènes néfastes, jouant avec les sentiments, les instincts et la crédulité de leurs alter ego au sexe en forme de banane mûre.
    Ces déviantes sont plus communément, et à juste titre, couvertes du sobriquet « Allumeuses ». Un homme à bout de nerfs, éreinté par les épreuves quotidiennes imposées par ces succubes, pourrait aisément tomber dans la vulgarité et user de termes plus tranchés tels que « salope »,  « putain », ou encore « petite mange-merde ».
    Un débat vieux comme l’émancipation féminine des années 1980 se pose autour de la question « Pourquoi appelle-t-on une fille qui séduit à tout va une catin tandis qu’un garçon ayant les mêmes usages sera qualifié de tombeur ou de Don Juan ? »
    La réponse est simple : l’allumeur n’existe pas. Le garçon assumera quoiqu’il arrive et ira jusqu’au bout. Point de jeu (de je ?) de dupe. L’allumeuse séduira, certes, et généralement avec une assurance qui ne pourra que la mener au potentiel succès, mais elle ne transformera pas l’essai. L’allumeuse a le goût du travail mal fait, et sait se placer en victime d’un imbroglio qu’elle a pourtant elle-même créé.
    Evidemment, si vous générez la moindre réclamation, le sexe tendu et serré dans votre denim, il y a de lourdes chances que la comédie qui a précédé au malentendu soit assimilée à une bagatelle sans conséquences, et non à ce qu’elle est vraiment : une vaste supercherie.
    Et vous vous réveillez le lendemain matin, seul, la gorge nouée et les mains sèches. Inutile de vous dire que la frustration provoquée par la déroute subie face à l’allumeuse vous aura par la suite littéralement coupé toute envie de séduire. L’allumeuse est un vampire, une croqueuse de mojo qui prend un malin plaisir à regarder sa proie se débattre dans la mélasse de ses instincts les plus naturels et les plus légitimes.
   C’est alors que le doute s’installe. On a vu des garçons charmants, prometteurs et pleins de vie, ne pas se relever d’allumages mal placés. Les pires crimes sont parfois au-dessus des lois. C’est le type même de défaillances qui appelle les révolutions. Les plus grandes.

Messieurs, que faire ?

    Il serait hypocrite d’affirmer l’existence d’une solution miracle. Ce genre de discours fonctionne pour vendre de la lessive sans phosphate à de prudes mères de famille, pas auprès d’animaux à trois jambes et aux poings serrés par la défiance. Il y a toutefois un rail à suivre qui permet à loisir de renverser le stratagème pervers avec un succès savoureux, et éventuellement d’arriver à ses fins : une union unifié et unifiante sous le regard du dieu Eros.
Première étape : identifiez la nature de votre interlocutrice. Il se peut que, par chance, vous soyez tombé sur une personne conventionnelle, honnête et sûre de ses choix. Dans le cas inverse, voici quelques critères remarquables :

•    Elle sourit de manière exagérée la première fois que vous lui adressez la parole. Elle surjoue le rire lorsque vous plaisantez.
•    Elle boit beaucoup, sans classe et sans respect. Elle a finalement besoin de se prouver quelque chose.
•    Elle ne perd pas de temps pour se montrer tactile.
•    Elle est trop à l’aise dans ses vêtements, qui souvent sont clairement destinés à capter les regards.
•    Les filles vertueuses se moquent d’elle dans son dos.
•    J’en passe, et des meilleures.

    Si l’allumeur n’existe pas, eh bien il est temps de lui donner vie. Inversons les rôles. Difficile vous me direz. Il suffit pourtant de feindre l’indifférence. Plus la dame sera aguicheuse et belle, plus l’effet sera garanti. La tête froide, la verge sage, on peut tout faire avec un peu de recul et de « zen attitude ».Prenez une minute, soufflez, relaxez vous. Ne laissez pas le système vous blackbouler, ne sortez pas de vos gonds.
    Cette prise de distance constitue la seconde étape. Il ne s’agit pas de refroidir les ardeurs de la pécheresse, mais bien au contraire de les faire brûler. N’oubliez jamais que si l’allumeuse est venue vous taquiner, c’est qu’elle a une envie, généralement inconsciente, que vous lui fassiez goûter de votre esquimau.
    Troisième pas vers la gloire : une fois que la viande est cuite, il faut la manger toute crue. A ce moment du débat, laisser une porte entrouverte par une allumeuse se refermer, c’est l’échec assuré. Intégrez la faille, soyez réactif, elle ne pourra pas s’empêcher de revenir à la charge après que vous l’ayez envoyé dans les roses. A cet instant de la partie, l’allumeuse n’est plus. Vous avez alors affaire à une femelle offerte, chaude comme une baraque à frites, et prête à être cueillie comme une fleur des champs.

    Au-delà de cette feuille de route, il demeure plusieurs choses importantes à garder en tête. En premier lieu, n’oubliez jamais que votre action mérite et impose le respect. Soyez sûr de vous-même. Le jeu de la séduction est parfois un vaste « poker menteur ». Qui vous blâmera d’avoir joué la carte de l’audace ? De l’Amour ?
    En revanche, si vous êtes mis à l’épreuve par une allumeuse pure et dure, la frigide qui n’a aucun affect et qui ne vit que pour frustrer les bons garçons, dans ce cas n’ayez pas de frein à l’insulter. Et n’hésitez pas à recourir à l’arsenal ad hominem. Aussi jolie soit-elle, une fille a toujours ses complexes physiques. Et elle ne supporte pas qu’on en fasse grand cas. Voilà une manière certes peu gentleman mais très soulageante d’effectuer la planchette japonaise. Exemple : « Oh excuse moi, c’est vrai qu’il y a eu un malentendu, je ne t’avais pas vu de derrière », « c’est quoi la marque de ta brosse à dent ? », « il y a des antécédents de petit cancer du colon dans ta famille ? », « soit tu as brutalement pris 20 ans, soit j’ai dégrisé, parce que tu es désormais sacrément moche et je suis bien content que tu m’aies repoussé tout à l’heure. Probablement une action divine pour me préserver d’une thérapie à partir de demain, et pour m’assurer une descendance décente », « tu es maquillée comme une pute, et je ne suis pas le seul à le dire ». Etc. 
    Gagner le cœur d’une allumeuse, c’est une belle victoire. L’obliger à rentrer chez elle sous les quolibets, démunie et consciente de sa déviance, c’en est une qui peut être tout aussi belle et savoureuse.

A l’attention de ces dames.

    Soyez Diables aux Cheveux Longs, mais ne nous laissez pas seuls aux portes de l’Enfer. Nous ne sommes pas les vilains bougres décrits par les Alonso, Roumanof ou encore Farmer. On vous a trop laissé croire que le bonheur n’existait pas.
    N’ayez pas peur. Nous ne voulons que le plaisir d’une rencontre charnelle, et plus si une compatibilité intellectuelle décide de planter sa tente entre nous. N’oubliez jamais que dans « coup de foudre » il y a « coup », et qu’un homme et une femme sont faits pour se donner de l’amour, pas pour se jouer inélégamment l’un de l’autre.

FORCE ET COURAGE (Bruno Beausir)

rédigé par le génialissime Charles D.

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Commentaires
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Merci! Ce texte (qui n'est pas de moi) m'a tellement fait rire...
J
bien perspicace ; ces observations fines méritent au moins 1 com alors voili
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