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*lys*
8 août 2009

Liberté.

La liberté, ça se glisse comme ça sous vos pieds, ça vous prend à la gorge, au ventre, vous chatouille le dos et ça cri: " cours, cours ! ". Alors je cours sans savoir si je ris, si je pleure, ou si je pleure de rire. A m'en couper le souffle. A m'en rompre les os. Et je mets des hauts rose fluo, et je chantonne yaourt Iwishalivedinthegoldenagegabiniuponthegardenstage. Le coeur qui bat à huit cent mille à l'heure. Au moins. Et les tourbillons dans la tête. Et les tourbillons dans le bide: des valses d'été plein l'estomac qui me vident. Je voudrais que cette journée ne finisse jamais ! Le frais de l'air dans mes cheveux. Le ciel bleu et or. Vos sourires fatigués. Et Paris plus secret que jamais. Je mange une glace. Une boule. Deux boules. Trois boules. J'ai douze ans. Sept. Huit. Trois. Mes chaussures de fillette claquent sur le pavé. Je sautille. Danse. Cours ! Tout fout le camp et ça me fait du bien. Je fais des choses auxquels je ne comprend rien. J'offre mes lèvres. Et le reste. Sans même y penser. // Il y a une semaine c'était le dernier goût de ta peau et j'ai beau dire que ça fait rien et le penser très fort, très sincèrement, très honnêtement, et bien quand je me suis retourné et que je t'ai regardé, un saut d'eau s'est renversé sur moi. Comme ça. Sans que je le vois arriver. Je suis trempée et je ris. Encore et encore. Parce que la vie est drôle. Que le monde est petit. Parce que j'aime les surprises. Parce que la Seine. Parce que la chaleur au bout de mes doigts. Le soleil qui se couche. La poésie des souvenirs. Parce que la musique. Parce que les baisers des garçons. Parce que ses doigts le long de mon dos en sueur. Parce qu'un rien m'amuse, un tout me grise. Parce que ta copine est belle. Parce que l'humour noir de Denis. Parce que la douceur de Laura. Parce que dans ma tête et quand j'écris c'est toujours le bordel. Parce qu'en fait je n'aime pas le martini. Parce que c'est les vacances. Parce que j'aime la vie. Et la liberté. Qui se glisse comme ça  sous vos pieds. Sous vos doigts. Sous votre peau. Sous vos pensés. Poil au nez.

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Commentaires
*
Bien vu :)
S
"des valses d'été plein l'estomac qui me vident."<br /> Puis :<br /> "je t'ai regardé, un saut d'eau s'est renversé sur moi." - un seau d'eau, ce n'était plus toi :)
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