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*lys*
14 octobre 2009

Il dit :

Coeur éventré. Pluie qui coule. Je m'arrête. Un instant juste un instant et le souvenir des choses du passé mêlées de tâches noires. L'infiniment grand entre mes dents. La pluie. Le vent. Et la sensation tendre d'être au confin du Monde sans y être vraiment. Accoucher de l'impensable indispensable. A deux mille deux cent mètres d'altitude. Avec des notions d'anglais et le sourire comme seul mot de passe. Le coeur enkysté. Gangrené. Purulant. Je regarde les autres s'aimer et je mens. La nuit me voile et me taraude, éternellement. Je me gave de l'étendue du temps. L'envie me parcourt. La jalousie aussi. Alors que si loin. Alors que si pauvres. Alors que. Nombrilisme lunaire. Je me penche au berceau du rien. La douceur du vent m'assiste. Je me perds. Toujours. Tout le temps. Je mords ma queue de serpent. La tête fourbe et le corps craquant. De longues marches plein la tête et la quête des amis qui ne me demandent rien. Apporter aux autres les mains vides. le cil battant, l'esprit à la chamade. Je tends mes paumes. Et je ferme les yeux. Deux gouttes perlent en sueur froide. Le gouffre s'élargit. L'odeur des pissenlits mangés par la racine. L'air vivifiant. Je m'accroupis. J'observe et j'attends... La douce morsure de ta bouche béante.

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Commentaires
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Merci ! Corrigé.
O
mètres :-)
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